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Société Européenne pour l'Etude des Civilisations de l'Himalaya et de l'Asie Centrale

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Table Ronde - Le jeudi 22 octobre 2009

Afghanistan/Pakistan, destins croisés : la culture dans le climat politique actuel, les découvertes archéologiques et le trafic d’antiquités.

Participeront à la table ronde :
  • Gérard FUSSMAN, Professeur au Collège de France.
  • Zafar PAÏMAN, directeur scientifique des fouilles de l'Institut National Afghan d'Archéologie, directeur de la fouille de Tepe Narenj à Caboul.
  • Harry FALK, Professeur à la Freie Universität, Berlin, responsable des projets de fouille de Kashmir Smats et de publication des manuscrits gandhari du Bajaur (Pakistan).
  • Olivier GUILLAUME, ancien conseiller culturel à l'Ambassade de France à Caboul.

Programme des conférences ouvertes aux membres de la SEECHAC pour le second semestre 2009

La Seechac organise des conférences pour ses membres ainsi que des colloques. Seuls les membres peuvent assister aux conférences.

Toutes les conférences se tiennent dans la salle de conférence au premier étage du Musée Cernuschi à 18H00.

  • Le jeudi 26 novembre 2009 : « Découverte de tombes de Scythes orientaux (culture de Pazyryk) dans l’Altaï mongol » par Pierre-Henri Giscard, Directeur d’EURASIAT.
  • Le jeudi 10 décembre 2009 : « Images et rituels dans le bouddhisme newar » par Anne Vergati, Directeur de Recherche au CNRS.

Images chinoises anciennes du Vimalakîrtinirdesa

Conférence du jeudi 28 mai 2009 par Christine Kontler Barbier, Chargée d'enseignement à l'Université de Tours et à l'Institut Catholique de Paris.

Le Vimalakîrtinirdesa ou “Enseignement de Vimalakîrti” est un des textes les plus célèbres du Grand Véhicule bouddhique qui connut une immense fortune en Chine. Sa toute première traduction est attribuée au premier moine bouddhiste chinois connu de l’histoire, Yan Fodiao (IIIe s.) et Gu Kaizhi (IVe s.), premier peintre inspiré de la tradition lettrée, aurait créé la toute première image de Vimalakîrti. Selon les termes d’un même processus de “sinisation a posteriori”, actif de nos jours encore, le sûtra serait illustré à Kongwangshan (Jiangsu), falaise gravée du (ou des) premier(s) siècle(s) de n.e.. De fait, la rencontre entre l’Inde, l’Asie centrale et la Chine induit en ce lieu plus de questionnements qu’elle n’apporte de réponses. Il convient cependant d’en souligner l’importance avant de suivre le cours singulier, forcément fragmentaire, mais plus tangible, des représentations du sûtra aux Ve et VIe siècles, dans les sanctuaires rupestres de Binglingsi (Gansu), de Yungang (Shanxi) et de Longmen (Henan).

Assemblée générale 2009

L'Assemblée générale du jeudi 11 juin 2009, à 15H00,
au Collège de France, Salle 4, Place Marcelin Berthelot, 75005, PARIS.

Programme de la SEECHAC

Kumbum, Gyantse, © K.Buffetrille, Tibet

Programme des conférences ouvertes aux membres de la SEECHAC pour le premier semestre 2009 :

  • Le jeudi 29 janvier 2009 : « Les méditations de la Reine Vaidehî » par Jacques Gies, Président du Musée National des Arts Asiatiques Guimet.
  • Le jeudi 26 février 2009 : « Le chamanisme à écriture Yi, un enjeu politique en Chine » par Aurélie Névot, Chargée de recherches au CNRS.
  • Livre bimo (cl.Auréline Névot)
    À la différence des autres pratiques chamaniques répandues dans le monde, les chamanes yi, appelés bimo ou « maîtres de la psalmodie », opèrent par le moyen de manuscrits. Bien que les livres soient au fondement des représentations du monde de leur société « à moitiés » – établie au Yunnan (Chine) –, il ne s’agit pas ici d’une « religion du Livre » au sens où l’on emploie ordinairement cette expression, mais d’une religion de l’écrit. L’écriture en présence, différente de l’écriture chinoise, a la particularité d’être exclusivement rituelle, secrète et réservée aux seuls initiés bimo. Nullement dogmatique, elle assure la communication entre le monde des humains et celui des esprits. En quoi consiste cette écriture chamanique et comment s’est-elle transmise au cours des siècles ? Qu’entend-on par « chamanisme à écriture » ? On proposera de répondre à ces questions en tenant compte des changements sociaux qui affectent la population yi : on s’interrogera en particulier sur la dynamique contemporaine mettant en relation la religion et l’écriture avec le pouvoir dominant. Car soucieux de maintenir sa tutelle sur les pouvoirs locaux, l’État chinois s’engage dans un processus d’uniformisation et de laïcisation des rituels et de l’écriture chamanique qui bouleverse les fondements politico-religieux de l’ethnie.

    Ouvrage

    Comme le sel, je suis le cours de l’eau. Le chamanisme à écriture des Yi du Yunnan (Chine), Nanterre, Société d’ethnologie, 2008

  • Le jeudi 26 mars 2009 : « A comparison between Nepalese and Bengal sculpture, Pala period » par Adalbert Gail, Professeur à l’Université Libre de Berlin.

    Bengal and Nepal stone sculpture - a comparison from a religous point of view

    A comparison of Bengal and Nepal stone sculpture exhibits close affinities as well as distinct differences.

    The Uma-Mahesvara murti is the most ubiquitous Saiva icon in both areas, while the Ardhanarisvaramurti, on the other hand, is the rarest one. The high respect towards the individuality and independence of Devi, the Great Mother, might be an adequate explanation for that phenomenon.

    Regarding Vaisnava sculpture a tripartite group is predominant in both countries: while, however, Bengal favours a central, four-armed Visnu flanked by Laksmi on his right and Sarasvati on his left side, Newar art prefers central Visnu accompanied by Laksmi on his right, yet Garuda on his left side. Here, the exchange of Garuda by Sarasvati in Bengal can well be interpreted as a purposeful humiliation of Brahma, who preserved just a marginal competence as priest and gardien of the zenith. Brahma's aspect as a god of creation, in many other Indian areas expressed in the form of the so called trimurti, is absent both in Bengal and in Nepal;

    An important specimen in respect of Hindu sculpture is the image of Surya.

    In Bengal there is much evidence of the existence of a particular sect of sun worshippers attested by a large amount of elaborated images. The adherents of that sect, the Sauras, called themselves Paramadityas according to inscriptions. Surya wears boots and - in contrast to Western India - no armour (kancuka), but an upper garment as many other Indian gods. Surya's entourage consists of the traditional acolytes Dandin and Pingala, two wives and two arrow-shooters. While Surya enjoys hight respect by Hindus as well as by Buddhists in Nepal a particular Saura sect cannot be proved, as I have pointed out in a recent article on Sun Worship in Nepal (Pandanus 01, 2008).

    The fate of Buddhism is quite different in both areas. In Bengal Buddhism came to an end with the Pala and Sena dynasties in 13th century, in Nepal Newar Buddhism is still alive, yet much assimilated to Hindu ritual and imagery.

    The early Pala period in Bengal (750-900 AD) corresponds to the late Licchavi period in the Kathmandu valley. The figure of the Buddha is more or less similar in both countries, both continue the Sarnath tradition of the smooth and the Gandhara tradition of the pleated garment (samghati). Among the Bodhisattvas Avalokitesvara seems to be the most popular one. In Bengal the most prevalent type of image is a stela consisting of a flat backside and figures in more or less high relief. The Hindu stone sculptures have varied forms. The most prevalent Buddhist stone sculptures in Nepal are caityas exhibiting the Buddha, the metaphysical Tathagatas, Bodhisattvas and other divinities.

    A unique type of image in Nepal is an octagonal (around 1 m high) stone, the Dharmadhatuvagisvaramandala. Its upper surface is a round disc covered with figural or symbolical representations of Buddhist deities. The main figure, however, is Manjusri or Vagisvara, the mythical creator of the Kathmandu valley.

    Concluding our short survey we come back to the beginning: among many masks of Avalokitesvara his appearance as Halahala-Lokesvara with his Prajna is a magnificent Buddhist adaptation of the popular Uma-Mahesvara icon in Nepal.

  • Le jeudi 28 mai 2009 : « Images chinoises anciennes du Vimalakîrtinirdesa » par Christine Kontler Barbier, Chargée d’enseignement à l’Université de Tours et à l’Institut Catholique de Paris.

Programme des conférences du second semestre 2008 :


    NARANAG, Kashmir.
    cl.K.Vatsyayan
  • Le jeudi 9 octobre 2008 à 18H00 : THE CULTURAL HERITAGE OF KASHMIR, exceptionnal conference on various aspects of the arts of Kashmir and Ladakh by Dr. Kapila Vatsyayan, Fomer Secretary (culture) to the Indian Goverment, Founder and former head of Indira Gandhi National Centre for the Arts.
  • Le jeudi 16 octobre : Tabo (Spiti, Himachal pradesh) : un monastère tibétain fondé en 996 par Cristina Scherrer Schaub, Directeur d'Etudes, Vème section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, Sciences Religieuses.

    Autour de l’an mil, une partie des régions actuelles du Ladakh, Zanskar, Spiti et Kinnaur, ainsi que la région dite autonome du Nari, constituent le royaume de Purang-Guge, plus tard, le mNga’ ris skor gsum. Plusieurs sites fondés à cette époque se sont conservés jusqu’à nos jours, et quelques-uns d’entre eux sont toujours en fonction. Le temple principal de Tabo, bien qu’ayant subi des dommages importants pour des raisons diverses, conserve de remarquable peintures ‘légendées’, plusieurs inscriptions , un groupe de statues , un plafond à poutres apparentes peint, voire recouvert de tissus anciens, ainsi qu’une collection de manuscrits dont quelques-uns datent de la période de fondation.

    La conférence, illustrée d’exemples, portera sur l’historique de la découverte des anciens sites du royaume de Purang-Guge, sur l’importance de ces monuments bouddhiques et sur un épisode d’histoire ‘locale’ attesté par l’un des documents en présence.

  • Le jeudi 27 novembre : The Cult of Holy Mountains and Its Expressions in the Tibetan Bon Religion par Donatella Rossi, Professeur à l’Université la Sapienza de Rome, Faculté des Etudes Orientales.

    The lecture will be focused upon the role and importance of sacred mountains in the Bon tradition, with specific reference to two main themes: original cosmological beliefs, and the origin of the Tibetan civilization as exemplified by the culture of Zhang-zhung; and the discovery of treasure-texts (Tib. gter ma) related to specific holy mountains, such as those linked to the transmission of Mother Tantras and their lineages.

  • Le jeudi 11 décembre : La sculpture lamaïque en Mongolie : Zanabazar (1635-1723) par Gilles Béguin, Conservateur Général du Musée Cernuschi.


    La déesse Vajra Panjarâ bronze doré.
    collection particulière
    L'œuvre sculptée étonnante de Zanabazar (1635- 1723), premier lama incarné de Mongolie, étonne dans le cadre des arts lamaïques. Les sources très lacunaires concernant sa carrière doivent être mises en rapport avec l'histoire des Mongols septentrionaux. II convient d'avancer des hypothèses sur la formation de ce maître, l'impact dans sa jeunesse de son voyage au Tibet, le fonctionnement de son atelier, la production à la fin de sa vie lors de ses longs séjours à Beijing, la fin de l'esthétique "zanabarienne" et le passage à un art nouveau au cours du XVIIIe siècle.

Peinture représentant une grotte de méditation, Hadda, Afghanistan

Programme des conférences pour le premier semestre 2008 :

  • Le jeudi 31 janvier 2008 : Les monastères bouddhiques autour de Caboul par Gérard Fussman, Professeur au Collège de France.

    COMPTE-RENDU

  • Le jeudi 28 février 2008 : Le rêve dans l’art bouddhique par Anna-Maria Quagliotti, Professeur à l’université de Naples l’Orientale.

    COMPTE-RENDU

  • Le jeudi 3 avril 2008 : Iconographie médicale dans le monde tibétain par Fernand Meyer, Directeur d’études à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.

    COMPTE-RENDU

  • Le jeudi 22 mai 2008 : Representing cultural identity on the Silk Road par Kate Lingley, Professeur à l’Université d’Hawaï.

    COMPTE-RENDU

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