Mardi 15 avril 2014 :
Harry Falk, Professeur à l’Université Libre de Berlin
Une grotte naturelle spectaculaire dans la première chaîne des montagnes du Gandhara apparaît soudain comme un centre de pèlerinage à l’échelle de l’Inde à l’époque de l’empire Kouchan. Elle a attiré des zoroastriens, des vishnouïtes, des shivaïtes et des bouddhistes. Une divinité féminine Bhima peut conférer des richesses, un grand bain est connecté au Mahabharata, et les gens offre des statues et des dons pour leur vénération «éternelle». De l’argent a dû être donné en grande quantité car on trouve parfois, encore aujourd’hui, des monnaies des époques Kushan, Gupta, des Huns jusqu’aux premiers musulmans. Sans protection le site a été pillé et les constructions à l’intérieur de la grotte sont maintenant détruites. Seuls les restes artistiques métalliques attestent de cette fusion de traits religieux locaux avec d’autres originaires d’Inde du Sud.