Colloque 2018


Salle capitulaire du couvent de San Domenico Maggiore

La salle capitulaire du couvent de San Domenico Maggiore
a servi de cadre au colloque.


Le temps des pauses

Le temps des pauses.


Michele Bernardini, Charles Ramble et Adriano Rossi


Michele Bernardini, Charles Ramble et Adriano Rossi

Michele Bernardini, Charles Ramble et Adriano Rossi.

Le cinquième colloque international de la Société européenne pour l’étude des civilisations d’Asie centrale et de l’Himalaya s’est tenue à Naples pendant trois jours, du 5 au 7 novembre. La conférence, intitulée « L’image comme instrument et réflexion du rituel en Asie centrale et dans l’Himalaya: de l’Antiquité à nos jours », a rassemblé une trentaine chercheurs de huit pays européens, ainsi que des États-Unis et du Japon. Le colloque, qui avait été organisé par Michele Bernardini et Giacomella Orofino de l’Université de Naples « L’Orientale » (UNIOR), s’est tenu dans le cadre magnifique du Complesso Monumentale de San Domenico Maggiore. L’événement a été introduit par les discours d’Adriano Rossi, président d’IsMEO, Michele Bernardini en sa qualité de directeur du DAAM (Département des études asiatiques, africaines et méditerranéennes) et Charles Ramble, président de la SEECHAC. Elda Morlicchio, la rectrice d’UNIOR, qui devait prononcer le premier discours d’ouverture, n’a pas pu assister à la réunion en raison d’un engagement imprévu. Ces brèves introductions ont été suivies d’une présentation du récent Museo dell’Arte Orientale Giuseppe Tucci, par son directeur, Massimiliano Polichetti. Le deuxième jour du colloque, Bruno Genito a précédé sa présentation sur les « frontières insaisissables de la route de la soie » par un hommage à Anna Maria Quagliotti décédée à Rome le 17 août 2016, ancienne professeure d’art indien à l’Université « L’Orientale » de Naples, ainsi que vice-présidente et membre fondateur de la SEECHAC,.

Comme le montrent les titres et les résumés des présentations, les contributions ont fidèlement reflété la région géographique couverte par SEECHAC, qui s’étend de l’Iran à l’ouest à la Mongolie à l’est, et jusqu’à  la vallée de Katmandou au sud. Comme il est de coutume dans les conférences internationales de SEECHAC, les contributions étaient organisées autour d’un thème, en l’occurrence le rapport entre images et rituels, soit comme éléments assurant l’efficacité des rites, soit comme représentations de rituels. Elles ont offert un large éventail d’interprétations de ce thème incluant la représentation d’ensembles musicaux et de leurs instruments dans l’art Newar de la vallée de Kathmandu (Richard Widdess), la fonction des premiers stupas dans l’Himalaya occidental (Gerald Kozicz) et l’utilisation de grands rouleaux d’appliqués dans les cérémonies bouddhistes tibétaines (Olaf Czaja). Les périodes concernées sont également très variées allant de la préhistoire à nos jours.

De l’avis général, les contributions sont de qualité suffisante pour mériter la publication d’un recueil d’actes de colloque. Le bureau de la SEECHAC étudiera les possibilités d’une tel projet dans les mois à venir.

Le conseil de la SEECHAC remercie ses collègues napolitains pour leur accueil chaleureux et pour la bonne organisation de cette conférence mémorable.