Les vestiges picturaux du fort de Gyantse, Tibet central

Peinture murale de la chapelle superieure, Gyantse dzong. ©Rémi Chaix.

Peinture murale de la chapelle superieure, Gyantse dzong. ©Rémi Chaix.

 Peinture murale du temple principal, Gyantse dzong. © Rémi Chaix

Peinture murale du temple principal, Gyantse dzong. © Rémi Chaix

Mardi 28 novembre 2017 :

par Kunsang Namgyal-Lama, membre associé au CREOPS, Paris Sorbonne, Chargée de cours à l’INALCO.

Durant la seconde moitié du XIVe siècle et le début du XVe, les souverains de Gyantse ont été des mécènes importants d’Å“uvres religieuses de la région du Tsang. Leurs réalisations sont plus particulièrement connues à travers les deux monuments emblématiques du monastère de Pelkhor Chöde : le Tsuglagkhang et le Kumbum. Cependant, d’autres vestiges témoignent également de leur patronage sur le même site. C’est le cas du temple principal et de sa chapelle supérieure édifiés au sein de leur forteresse, au tournant du XVe siècle. Malgré les dégāts importants causés par l’expédition britannique de 1904, puis lors de la Révolution Culturelle, ces deux édifices conservent encore des restes de peintures murales d’une qualité remarquable, témoignant de différentes influences stylistiques. Dans le cas de la chapelle supérieure, décorée de grands mandalas, l’esthétique néware est particulièrement prégnante.

Dans le cadre de cette conférence, nous mettrons en évidence l’intérêt pour l’histoire de la peinture tibétaine de ces vestiges picturaux, qui n’ont jusqu’à  présent pas fait l’objet d’études approfondies. Nous montrerons également qu’ils constituent un jalon utile pour comprendre les productions du Pelkhor Chöde.

CONFERENCE à 18h