Marcelle Lalou. La vie et l’œuvre d’une femme tibétologue du XXe siècle

Mercredi 28 juin à 18h30

Dans le cadre de l’exposition Le tibétain sans peine ? Deux siècles d’apprentissage du tibétain, la SFEMT et la BULAC ont le plaisir d’annoncer la tenue de la conférence par Emanuela Garatti (EPHE, CRCAO et Ruhr-Universität-Bochum, CERES)

Via Zoom (lien: https://shorturl.at/amEIR)

Née à la fin du XIXe siècle dans une famille de la haute bourgeoisie parisienne, Marcelle Lalou s’intéresse très tôt à l’Orient. Passionnée par la peinture et par l’histoire de l’art, elle fréquent les milieux artistiques parisiens et entame l’apprentissage des langues orientales vers la fin de la Première Guerre mondiale. A l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, elle suit les séminaires de sanskrit et langue tibétaine, mais s’intéresse également au Bouddhisme et à l’art tibétain. En 1938 elle est nommée Directeur d’Etudes pour la chaire Histoire et philologie tibétaines à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, où elle reste en poste jusqu’en en 1963. En parallèle de son activité d’enseignement, Marcelle Lalou consacre de nombreuses années à la publication de la Bibliographie Bouddhique ainsi qu’à la rédaction et à la gestion du Journal Asiatique. En plus de son activité d’enseignement et de publication scientifique, Marcelle Lalou entame, dès les années 1920 l’analyse et le catalogage des manuscrits tibétains de Dunhuang déposés à la Bibliothèque nationale de France. Son travail aboutit à la publication d’un catalogue en trois volumes qui représente une contribution majeure à la tibétologie française du XXe siècle.

Cette communication se propose de présenter Marcelle Lalou et son histoire à travers les documents retrouvés dans différentes archives, mais également son œuvre scientifique, qui a contribué de façon déterminante aux études sur l’Asie et à l’essor de la tibétologie française.